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Les FHO dans l’entreprise : trois rails éclatés ?

Auteur(s)
René Amalberti
Numéro
2017-01
Nombre de pages
5 pages
Centre d'intérêt
Les Facteurs Humains Et Organisationnels De La Securite

Les FHO dans l’entreprise : trois rails éclatés ?

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Résumé

Dans le cadre de l’analyse stratégique sur les « Méthodes, outils et approches pratiques des FHO mises en oeuvre dans l’industrie » lancée par la Foncsi début 2017, René Amalberti, directeur de la Fondation, nous propose une Tribune visant à montrer que les FHO se déclineraient dans de multiples approches et directions (RH, HSE et produit) au sein de l’entreprise. Démarche globale des FHO versus organisation éclatée... le débat est lancé.

clotilde.gagey
clotilde.gagey a écrit :
20/07/2017 16:41
Message de JP Cressy (FCE-CFDT) :

La tribune de la sécurité industrielle 2017 n°1 de René Amalberti identifie bien les freins au déploiement d’une vraie politique FHO dans l’entreprise.
En tant que syndicaliste, je suis bien entendu sensible à la dimension humaine des conséquences de l’organisation de l’entreprise. En tant que militant de longue date, je sais aussi que le social ne fera pas vibrer la sensibilité des responsables d’un instrument de production. Je suis en fait persuadé comme beaucoup de mes collègues qu’il faut replacer un nouveau schéma systémique où la qualité de vie au travail, les FHO, sont appréhendés comme des éléments de progrès bénéfiques à la bonne marche de l’entreprise. Les associer au « S » de sécurité, priorité numéro 1 affichée de l’ensemble des industries à risques, devient un enjeu largement partagé.
Dans la tribune de la sécurité industrielle 2016 n°6, j’ai plaidé pour que le dialogue social soit pleinement inscrit dans la mise en place de la Culture Sécurité. Par un autre angle, René Amalberti complète mon plaidoyer. Il faut maintenant avancer sur le sujet et il est important de le faire dans l’esprit Icsi-Foncsi du dialogue entre toutes ses composantes. Chaque groupe industriel a sa culture d’entreprise qui peut d’ailleurs se confronter aux cultures de pays où il opère. Il n’y aura donc de référentiel parfait du dialogue social. Il n’y a d’ailleurs pas non plus de référentiel parfait de la culture sécurité ! Je suis toutefois convaincu qu’il y a de grandes constantes qui permettent d’organiser un dialogue social de qualité qui apporte satisfaction et progrès pour les salariés comme pour l’entreprise.

Jean Paul Cressy, Délégué Fédéral FCE-CFDT