Axes de recherche
Articulation réglé-géré
La sécurité repose sur deux composantes complémentaires que sont la « sécurité réglée » (anticipation des situations susceptibles de se produire et mise en place de règles et de moyens pour y faire face) et la « sécurité gérée » (réaction compétente de personnes présentes en temps réel et réagissent de façon appropriée). Cette analyse se propose d’examiner l’articulation entre ces deux modes basés sur la conformité et la proactivité, et les évolutions souhaitables au regard de celles de la société et du monde industriel.
Risques & territoire
Quelles réponses en matière de gouvernance des risques peut-on apporter face aux tensions liées à la présence d’industries potentiellement dangereuses et polluantes entre les différentes parties prenantes d’un territoire en France et en Europe ?
Impact de la crise Covid
Avec la crise de la Covid-19, une nouvelle phase débute : celle des conséquences de la crise, particulièrement économiques ; et par rebond, les conséquences qui vont marquer les organisations industrielles, et peut-être à terme les pratiques de sécurité.
Opérateur du futur
Anticiper « l’usine du futur », les technologies et les usages professionnels est une priorité pour l’industrie. Mais il faut penser les nouveaux modes de production, les nouvelles organisations et les nouveaux profils professionnels requis en intégrant les évolutions prévisibles des générations de salariés. En 2030-2040, cohabiteront des jeunes salariés (actuellement en primaire ou au collège) et des salariés contraints de retarder l’âge de leur retraite jusqu’à 70 ans peut-être.
Relation avec les contractants
Les enjeux de sécurité liés à l’intervention d’entreprises contractantes font actuellement l’objet de nombreuses dispositions à toutes les phases de la sélection des entreprises, de la passation de contrats et de l’évaluation des prestations. Ces dispositions concernent tant l’hygiène, la santé, la sécurité au travail, que la sécurité industrielle, généralement couverte par le volet « qualité » des dossiers de soumission. Elles visent à la fois la performance en sécurité et la justification juridique en cas d’accident. Une même entreprise intervenante se trouve confrontée au caractère souvent disparate des exigences des donneurs d’ordres, tant sur le fond qu’en ce qui concerne le formalisme. Il en résulte des charges administratives lourdes pour les deux partenaires. Quelles sont les bonnes pratiques connues d’un partenariat agile pour la performance sûre ?
Culture de sécurité
Une réflexion et des recherches sont en cours sur les concepts, modèles et constats de pensées existants en sécurité : Culture de sécurité et théories sur la sécurité.
Professionnalisation
Les ressources allouées à la formation en sécurité sont de plus en plus importantes, cependant, en particulier dans les secteurs industriels ayant déjà atteint un niveau élevé de sécurité, il semblerait que les progrès ne soient plus à la hauteur des attentes. Malgré tous les efforts déployés en matière de formation au sens large, il n’existe aucune preuve tangible de résultats réels en termes de sécurité.
Valeurs de la sécurité
Cet axe de recherche, issu du programme européen Saf€ra, est divisé en deux sujets intitulés « Resilience: improving management of safety » et « Value of safety and safety values ».
Négociation et compromis
L’élargissement du cercle des parties prenantes et la remise en cause de la notion d’acceptabilité des risques sont deux évolutions majeures qui bousculent les réponses actuelles à la question du « vivre ensemble » en présence d’activités à risques.
Décision en situation d’incertitude
Comment les acteurs concernés par les activités à risque appréhendent-ils les incertitudes ; comment ils s’en accommodent ou «font face», lors de l’examen de problèmes, la prise de décision ou prise de position.
Arbitrage
La prise en compte des impératifs de sécurité n’est pas séparable d’autres exigences comme la réduction des coûts, l’innovation, la prise en compte des attentes des parties prenantes. Comment s’opèrent aujourd’hui les arbitrages entre ces différents impératifs?
Vulnérabilité des organisations
La capacité des organisations à faire sens de leur environnement, à détecter de nouvelles menaces, à adopter de nouvelles dispositions techniques, humaines et organisationnelles, sont des facteurs contribuant à la résilience.
Retour d’expérience
Les entreprises industrielles «font du REX» (analysent les dysfonctionnements et mettent en place des actions correctives) depuis des dizaines d’années. Comment favoriser une culture du reporting ; comment s’assurer que la remise en cause concerne tous les niveaux hiérarchiques?